Romancière et animatrice d'ateliers d'écriture, Diane se décrit comme nomade.
Elle a voyagé sac sur le dos, à vélo et en voilier. Elle parcourt le monde et s'inspire de ses voyages pour écrire ses romans...
'' J’ai d’abord cru qu’écrire, c’était une histoire de vocabulaire, de grammaire et de syntaxe. J’ai mis des mots, fait des phrases, posé des centaines de virgules et de points, choisi certaines majuscules. Il y avait bien des paragraphes, des chapitres, des histoires. Tout était bien à sa place et tout avait du sens. Mais ça ne fonctionnait pas. Les personnages n’existaient pas. Les cœurs ne battaient pas. Je n’écrivais pas. Et puis un jour, j’ai inspiré un peu plus que d’habitude, j’ai vu et entendu un peu plus aussi. J’ai compris que toutes ces images et sensations étaient une matière. Ma matière. C’est là que j’ai rencontré l’écriture. Dans ce corps-à-corps avec la vie. Je me suis nourrie. Et j’ai su que cette nourriture-là serait mon essentiel.
Cette expérience sensorielle et corporelle est vraiment au cœur de ma création. L’intellectuel est secondaire. Parfois même, il m’handicape et me détourne de l’essentiel. Écrire, c’est voir cette robe rouge qui cherche ses plis, cette montagne qui se penche, ces mains qui pressent le zeste d’un citron entre leurs doigts écorchés. C’est entendre le souffle de ce garçon qui soulève le chemisier de sa mère, sentir les pics sous les poils, jouer avec l’écume de l’eau. Écrire, c’est tout simplement respirer. Où que j’aille, où que je sois, j’éponge tout ce qui me touche, me frôle, me noie. J’aime être à des milliers de kilomètres et me laisser surprendre par une odeur, un accent, une couleur que je ne connaissais pas. J’aime cet inconnu qui me fascine et m’enrichit. Comme j’aime être à deux pas de chez moi et observer cette routine merveilleuse qui n’est en fait pas si prévisible que ça. Parce qu’aucune seconde ne se ressemble. Rien n’est identique.
Je suis une conteuse. Brodeuse. De mots. Parce que j’ai besoin des lettres pour décrire le froissement d’une peau. ''
BIBLIOGRAPHIE :
Janvier 2018 (à paraître): LA GRANDE ROUE
Roman – Éditions Les Escales
Janvier 2018 (à paraître) (réédition) : SANG TSIGANE
Roman – Édition Pocket
Juin 2017 (réédition): MÊME LES PÊCHEURS ONT LE MAL DE MER
Roman – Éditions Pocket
Juin 2016 : MÊME LES PÊCHEURS ONT LE MAL DE MER
Roman – Éditions Les Escales
Février 2015 : QUAND JE SERAI GRANDE, JE SERAI VIEILLE
Roman – Éditions Flammarion
Mai 2012 (réédition) : Á L’ENDROIT OÚ ELLES NAISSENT
Roman – Éditions Pocket
Juin 2012 : SANG TSIGANE
Roman – Éditions Les Nouveaux Auteurs
Mai 2011 : Á L’ENDROIT OÚ ELLES NAISSENT (préface Maxime Le Forestier)
Roman – Éditions Les Nouveaux Auteurs
Grand prix du roman de l’été 2011 + Coup de cœur Paulo Coelho
Mars 2010 : NOA, DE L’AUTRE CÔTÉ…
Conte – Balivernes Éditions - Illustration Gaëlle Boissonnard
Novembre 2008 : CHAMBRE 442
Nouvelle – Éditions Jacques André