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Mon témoignage de Vie : la spondylarthrite ankylosante



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    Bonjour les amis

    Je partage avec vous mon témoignage de Vie afin de vous dire que tout est possible, même dans les moments les plus difficiles à vivre...

    Je suis Brigitte DESNOS née à Nantes (Loire Atlantique 44), le 8 avril 1961.

    A ce jour j'ai 56 ans et j'ai décidé de partager avec vous mon témoignage de Vie afin de vous dire que tout est possible, même dans les moments les plus difficiles à vivre.

    "Au-dessus du ciel gris il y a toujours un soleil qui brille durablement et pour tous » !

    Courage, persévérance, foi profonde en la Vie, patience, détermination, sont les Maîtres mots qui m'ont accompagnée pendant tout mon parcours de la maladie. 

    A l'âge de 28 ans je déclenche la maladie : "la spondylarthrite ankylosante". Mon corps est criblé de piques de feu dans les articulations synchro-iliaques. Des douleurs très aiguës voyagent principalement dans mes hanches et aussi dans les autres articulations de mon corps. Progressivement je vais vivre comme un zombie.

     Pendant les 5 premières années de la maladie, mon médecin généraliste et mon rhumatologue vont essayer de me soulager par des traitements multiples et rarement adaptés. Je prends des médicaments toute la journée, je m'en injecte moi-même. Certains pour ma maladie, d'autres pour les effets secondaires.

    Je deviens invalide et handicapée et vis comme une grabataire avec pour seul but de soulager la douleur par les prises quotidiennes de médicaments.

     Les effets secondaires aux médicaments se manifestent de plus en plus et je ressens que mon foie n'en peut plus. Cela me rend malade d'une autre façon et je suis souvent rendue aux toilettes pour vomir.

     Je suis dans un état lamentable et cela m'épuise. J'ai tellement honte de moi, je deviens boursouflée et en prise de poids.

     Je me venge sur la nourriture. En l'espace de quelques années je prends 20 kg. Mon corps s'alourdit encore un peu plus. Je ne me respecte pas et ne fais que rajouter de la souffrance à la souffrance. Les cannes me portent quand les crises sont trop intenses.

     Ma vie fonctionne au ralentie et mon corps tremble de se trouver dans cet état. Le lit est souvent considéré comme un lieu de prédilection et je deviens spectatrice de voir ma vie s'effilocher ainsi. 

     Le regard des autres me fait très peur et je m'isole fréquemment pour ne pas me montrer telle que je suis : " une automate répétant des faits et les gestes en étant coupée de mon corps et de mes émotions".

     C'est alors que je prends conscience que je suis dans un déni complet de ma souffrance. Je comprends que mon corps me donne l'expression extrême de ce que je n'ai pas voulu aller visiter au plus profond de moi afin de reconnaître et accepter la véritable souffrance qui m'interpelle et qui est bien au-delà de la douleur physique.

    Lors d'une visite chez mon rhumatologue, et d'une conversation, dit-il : "vous savez Madame DESNOS je connais des personnes comme vous qui finissent en fauteuil roulant". C'est la douche froide et plein d'images et de scénarios catastrophes vont traverser mon Esprit en une fraction de seconde.

    Cette situation va être un véritable déclic avec un grand NON que je dépose fermement au fond de moi. Je remercie ce médecin de m'avoir poussé jusqu'à mes derniers retranchements.

    Je vais m'engager dans un véritable chemin d'acceptation, tout d'abord de la maladie, puis de toutes les violences subies durant l’enfance. Je vais oser aller à la rencontre de moi-même pour aller visiter mes émotions, mes peurs, mes colères refoulées afin de revenir au calme intérieur.

    Je reviens dans mon intégrité en me respectant. Je mets des actions en place, change mes habitudes avec courage et patience, et deviens maître de ma Vie et en la reprenant en main.

    Je fais l'expérience de supprimer tous les ingrédients à base de lait animal et de gluten. Cela va m'amener un réel confort en quelques mois. Je vais prendre soin d'apporter des aliments sains à mon organisme afin de reprendre de plus en plus d'énergie.

    Je préfère la cuisine qui je prépare moi-même et aussi le jus de légumes et de fruits par extraction. Je vais supprimer tout ce qui représente une grande toxicité et acidité pour mon corps et apprendre à me faire de nouveaux plaisirs de la bouche en découvrant des recettes savoureuses qui me conviennent.

    Je prends conscience de l’importance de l'eau, un ingrédient indispensable et primordial pour une bonne hydratation tout comme la respiration consciente par la sophrologie pour rééquilibrer, aérer, détoxifier mes cellules du corps.

    Je vais m'inscrire à un Chœur qui me demande un défi pour sortir de chez moi, m'exposer au monde et m'exprimer par la voix. Cette superbe expérience va durer 6 ans avec de belles rencontres et beaucoup de plaisirs.

     La spondylarthrite ankylosante va s'en aller tranquillement de ma vie et aura duré 20 ans. A l'âge de mes 48 ans je fais le choix d'arrêter mes traitements allopathiques. Je continue de me faire accompagner par des alternatives techniques : Acupuncture, kinésiologie, magnétiseurs ... et continue mon développement personnel.

    Au fur et à mesure des nettoyages des différentes blessures, des situations sont remises sur le chemin mais de plus de plus en plus légères. C'est cela la bonne nouvelle !

     Un bien être s'installe, avec sérénité, paix et joie de vivre. Je pense que nous aspirons tous à cela car notre droit de naissance est d'être libre et heureux !

    Prenez soin de vous les Amis !

    Brigitte 

  • https://youtu.be/ROk9TTWeVGQ

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